A Zanzibar : Jambiani côté mer

Arrivée à Jambiani, au sud est de l’île de Zanzibar. Nous découvrons la guest House « White sand bungalow », un petit hébergement sympa, simple les pieds dans le sable et avec vue sur la mer turquoise. Parfait pour se reposer après le Kilimandjaro.

Sur cette côte, les marées sont importantes. J’aime bien car le paysage et les couleurs changent complètement au fil des heures, c’est comme en Bretagne !

La plage de Zanzibar suivant la marée

A marée haute, nous profitons de la baignade dans une mer transparente à la température bien agréable.

Dès que l’eau se retire, pêcheurs et ramasseuses d’algues prennent possession des lieux.

Nous allons marcher au bord de l’eau. Dans les petites mares, étoiles de mer et oursins se partagent l’espace. Nous goûtons un oursin…moins bon qu’en Bretagne !

Les femmes ramassent ces fameuses algues qui servent à fabriquer les crèmes miracles anti rides. Elles poussent sur des fils disposés entre des poteaux dans des eaux peu profondes. 

Je me demande si c’est vraiment efficace …

La plage sert aussi de route : scooter et vélo y circulent.

En fin de journée, la plage de Zanzibar est investie par les villageois qui viennent prendre le frais. Les familles de locaux et de touristes se promènent. Une partie de foot endiablé se joue. Les vendeurs en tous genres, Beach Boys et autres déambulent et en profitent pour vendre cacahuètes, petits souvenirs et excursions…

Petit tour de voile à Zanzibar

Ce matin, nous décidons de partir faire un tour de voile. Nous embarquons sur un dhow, la pirogue traditionnelle de Zanzibar.

La coque centrale est en bois de manguier ainsi que le mât, les flotteurs en bois de Catarina, la baume en bambou et la voile en coton épais. Il a fallu un mois pour construire celui sur lequel nous naviguons.

Nous barrons à tour de rôle. Un bon petit vent nous accompagne et le bateau file. En tant que bretons, nous apprécions ce petit tour. C’est très sympa. La panoplie de bleus dans le lagon est incroyable. Le vent est très présent ici, c’est aussi un bon spot pour le kitesurf.

Nous nous arrêtons à une bouée, c’est le lieu pour le snorkelling. Tubas et masques sur la tête, nous nous glissons dans l’eau. Nous sommes déçus : les coraux sont morts, peu de poissons : quelques némos, un poisson lion, une murène…A cet endroit, les fonds n’ont rien de transcendant.

On entend bien le ressac de la barrière de corail. Elle n’est pas très loin. Seuls quelques bateaux de pêcheurs passent les vagues. A d’autres endroits, il y a des passes pour les bateaux de plongeurs, de touristes.

A Zanzibar : Jambiani côté terre

Nous allons nous balader dans le village. Les maisons sont faites pour la plupart en coraux. Les villageois sont sur le pas de leur porte. Les vieux palabrent, les enfants jouent, les femmes rigolent entre elles.

Nous faisons quelques courses pour nos pique niques. Avocats et mangues sont énormes, ce sera la base de nos déjeuners. On se régale. 

Un jeune gars est en train de décrocher des noix de coco dans un palmier. Il nous en coupe une en 2 secondes avec sa machette. Technique à retenir ! En Indonésie, Laurent c’était coupé un doigt méchamment. On boit le jus et on déguste sa chair fraiche.

Nous explorons aussi l’autre côté du village. Sur un arbre, une colonie de singes, des colobes rouges, jouent aux équilibristes entre branches et fils électriques.

Il y a de nombreuses guest houses : maisons récentes ou restaurées. Ces maisons appartiennent la plupart à des européens.

Stone Town, capitale de Zanzibar

Nous quittons Jambiani sous le déluge, un orage tropical vient d’éclater. Captain Kacho rencontré la veille dans le village, est notre taxi. Nous traversons l’île de Zanzibar au milieu des rizières, bananiers et autres plantations d’épices où les petits villages se succèdent. Il nous dépose à Stone Town au Kiponda bed and breakfast. J’avais réservé sur le net, l’endroit est bien.

Quartier Kiponda et Darajani

Stone Town, capitale de Zanzibar, c’est un mélange d’influence arabe et indienne. On y trouve de beaux bâtiments malheureusement à l’abandon pour la plupart. Certains ont été restaurés et sont aujourd’hui des hôtels. Je dirais que grandeur et décadence résument assez bien cette ville. On y trouve tout de même une âme.

Dans la partie très touristique autour du fort, beaucoup d’échoppes pour touristes, les vendeurs sont un peu collants. Par la suite, on évitera ces rues. Nous partons au marché Darajani. Les étals sont superbes, bien achalandés.

Mangues, fruits, épices… Les parfums changent dans la partie poissonnerie où des hommes lavent dans de grandes bassines calamars et pieuvres que nous retrouvons grillés dans les restos. Le quartier de la viande et des volailles dégagent encore d’autres odeurs…

Quelques ruelles plus loin, les vendeurs indiens et arabes se partagent les magasins de produits de beauté, tissus locaux et montres.

Puis direction le quartier des fringues. Pas mal de copies de marque connues (Lacoste, suprême..) on fait à peu près toutes les boutiques à la recherche de la copie parfaite pour trouver enfin un polo Ralf Lauren pour Théo. Nous passons un bon moment.

Quartier du vieux port des Dhow

Nous explorons aussi le nord de la médina. L’ambiance est très différente, beaucoup moins touristique. On rejoint le port des boutres, c’est un bout de plage de sable noir, sale où s’entassent pêcheurs et autres porteurs au milieu de quelques épaves en attendant le retour des dhow.

Dès qu’un bateau arrive plusieurs dizaines de personnes partent dans l’eau à leur rencontre pour tenter de participer au déchargement.

Plus loin, des dhow plus gros arrivent du continent pour décharger des sacs de charbon. Le débarquement des sacs est pénible. La pauvreté est présente mais les gars sont sympas.

Autre décor pour une halte dans un resto branché, le Zanzibar coffee house. Le toit terrasse ouvert aux quatre vents offre une vue panoramique sur la ville.

On est vendredi, Zanzibar est en majorité musulmane, l’appel du muezzin résonne dans toute la ville. C’est l’heure de la grande prière. Plus un bruit dans la ville, nous profitons de cette sérénité pour se poser dans une ruelle.

Dans la soirée, nous déambulons dans les Jardins Forodhani où locaux et touristes se mélangent. Chaque soir, des vendeurs ambulants de bbq s’y installent, ambiance de nuit autour d’un jus de Canne à sucre.

Petit souvenir de Zanzibar, ce tableau pour lequel nous avons tous les trois eu le coup de foudre. Il trône dans notre salon maintenant !

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