Direction l’Alaska, tout au nord de la Colombie Britannique.
En route sur l’Alaska highway
Nous sommes montés très au nord de la Colombie Britannique, jusqu’à Stewart en empruntant un bout de l’Alaska Highway.
L’Alaska highway est une route stratégique qui relie Dawson river en Colombie Britannique à Fairbanks en Alaska. Elle est longue de 2 451km.
Nous avions envie d’aller dans ce petit bout d’Alaska car on aime rouler, les immensités sauvages, les endroits un peu inhospitaliers et les conditions pas toujours faciles. Bref, aller en Alaska pour vivre une expérience en famille inoubliable.
Et nous avons été récompensé rapidement. Depuis notre arrivée en Colombie Britannique, on pensait voir des ours assez facilement. Erreur ! Ici ce n’est pas le Botswana ( notre pays chéri où nous allons dès que l’on peut). Les ours sont là où il y a à manger. En ce moment en forêt car on trouve toutes sortes de baies et au bord des rivières quand les saumons remontent.
Et sur la route vers l’Alaska, les baies sont bien là. Sur la route, une grande ligne droite, on aperçoit des tâches noires qui bougent. On se rapproche, l’excitation est à son comble dans la voiture. Go pro, appareil photo tout est prêt. Et là, une maman ours et ses deux petits sont sur le bas côté en train de se goinfrer de baies.
Quelle joie de voir cette scène. Ils sont tranquilles. Ils traversent devant nous. Les petits semblent patauds.
Bienvenue en Alaska !
Le Bear glacier
La route de l’Alaska longe le Bear Glacier. C’est un petit glacier avec un lac aux eaux turquoises. Nous faisons un petit stop pour l’admirer.
Stewart
Nous arrivons au bout de la route et c’est la ville de Stewart, ancienne ville minière jusque dans les années 50. Elle se trouve à la frontière avec l’Alaska, elle est jumelée avec la ville américaine de Hyder situé à quelques kilomètres.
Stewart a connu son heure de gloire en 1910. 5000 personnes y vivaient à la recherche d’or et d’autres trésors. Aujourd’hui, 400 personnes y vivent et la vie semble s’être arrêté. Des maisons en bois quelques peu délabrées reflètent la richesse passée de la ville.
Aujourd’hui, quelques maisons restaurées font vivre la ville.
Dans l’après-midi, en allant nous balader dans le lit de la rivière, Théo trouve une pierre qui brille, cela ressemble beaucoup à des paillettes d’or, le début de la fortune…
A cette époque de l’année, juillet, le jour est présent 20h/24h, les journées sont longues. Stewart a été le théâtre de film notamment d’Insomnia avec De Niro (2001).
Ce petit bourg est entouré de montagnes, glaciers et forêt et une ouverture sur la mer. Stewart est situé à l’extrémité du canal de Portland qui avec ses 145 kms de long, est le quatrième plus grand fjord du monde, débouchant directement sur l’Océan Pacifique.
De Stewart, la route est en one way, on ne peut que revenir par la même route, on continue donc vers Hyder aux USA. Nous passons la frontière, aucun poste de douane, c’est sans doute le seul endroit où on peut rentrer aux USA sans qu’on ne veut demande rien !
Il est tôt. On ne rencontre pas grand monde ici. Une voiture est arrêtée sur la route. De l’autre côté, un imposant grizzli mange tranquillement des blue berry ( genre de cassis).
C’est la première fois que nous voyons un. Avec ses pattes, il prend délicatement les branches, il gobe les baies. La branche se trouve à nue.
Le Salmon glacier
La piste continue vers un autre glacier, le Salmon glacier, il est très impressionnant, c’est le quatrième plus grand glacier au monde. Je suis fascinée par les glaciers, les dégradés de bleus, l’ambiance particulière.
Ce glacier est facilement accessible et nous décidons d’aller à pied le voir de plus près. Toute cette masse de glace face à nous nous laisse sans voix. Ce qui fait peur c’est qu’il fait 35°, nous sommes en short et T-shirt et nous voyons la glace fondre à vue d’oeil. C’est un exemple criant du réchauffement climatique…Nous expliquons à notre fils que la nature est fragile et qu’il faut la préserver.
Nous voulions dormir près du glacier mais il y a déjà des moustiques géants en milieu d’après-midi.
On continue notre chemin en faisant un détour par une carrière. Un ours brun est sur les hauteurs en train de manger des framboises.
Il nous donne envie. Dès qu’il est parti, mes deux » ours » vont en ramasser pour notre dessert. Je fais le guêt.
Ce soir, nous installons notre camp dans la carrière, nous sommes côté américain. On espère avoir de la visite. Nuit calme, pas de visite d’ours.
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Que de contrastes en une journée des glaciers au champ de framboises (à partager, j’ai l’impression…!!)
Une belle aventure.
Bonjour Marc, on s’est régalé autant que les ours !
La petite aventure est une grande aventure ! Magnifique ces ours et ces glaciers !
Bonjour, oui on vit de grandes choses. Face à ces glaciers on se sent tout petit et on prend conscience de l’importance d’essayer de les protéger. A bientôt,
Bonjour. Cela fait quelques semaines maintenant que je regarde une émission télévisée sur des gens qui décident de se rendre dans ce pays pour y mener une vie d’aventurier. Je dois dire que ça fait envie. Merci pour ce partage, je trouve cette escapade très sympa. 🙂
Bonjour Lorena, Merci pour ton commentaire. Effectivement c’est un pays vierge où on peut jouer les aventuriers !