Nous avons vécu une belle parenthèse en Laponie suédoise : conduire un attelage de chiens à travers des immensités glacées. Un dépaysement total au milieu du calme de la nature.
Le train pour le Grand Nord
Pour rejoindre le Grand Nord en Laponie suédoise, après deux jours passés à Stockholm, nous avons choisi le train. Confortablement installés, les paysages défilent et se parent d’un blanc manteau. Nous longeons la mer et plus précisément le golfe de Botnie qui par endroit est gelé. À chaque arrêt, Sundsvall, Umeå, la température baisse inexorablement.
Vers 20h30, nous atteignons notre terminus Jörn. Quand nous descendons du train, il fait nuit depuis longtemps, la température est aux environs de -15°et l’épaisseur de neige crée une ambiance feutrée. Nous sommes les seuls à descendre. Pour cette semaine arctique, nous avons choisi de partir avec une agence locale tenue par dee français et nous sommes accueillis par Laura.
Nous rejoignons le camp de base, situé à 15km, Laura maîtrise parfaitement la conduite sur glace ! Les routes sont désertes, nous traversons de petits villages où la plupart des maisons rouges sont décorées de guirlandes qui illuminent la nuit noire. Au camp, Laura nous équipe pour la semaine : veste grand froid, bottes, moufles et chapka, bien utiles en Laponie suédoise et un kit pique nique en bois pour nos déjeuners. Ce kit traditionnel est composé d’un bol et d’une tasse en bois de bouleau, en général taillé dans les loupes des arbres par les Samis.
Nous faisons la connaissance d’Alexandra, Caroline, Adrien et Pierre qui seront nos compagnons de voyage pour cette semaine. Tous les six, nous logeons dans une maison à Svansele, à quelques kilomètres du camp de base où Loris, un jeune grenoblois qui est là pour la saison, va s’occuper de nous. Ce soir, le dîner est composé d’une soupe et de galettes de pommes de terre. L’ambiance est conviviale et nous sommes impatients d’être à demain…
Ski altai et cheval en Laponie suédoise
Le programme de la semaine est un peu revu à cause du test PCR que nous devons faire pour le retour en France. Chaque jour, des activités sont prévues. Nous devons être prêts à une heure précise le matin et le guide en charge de l’activité du jour vient nous chercher à la maison. Point de départ d’une journée toute organisée et sans contraintes pour notre plus grand bonheur. Pour le petit déjeuner, c’est chacun à son rythme. Je découvre la confiture de mûre arctique, la hjortron suédoise, qui est une pure merveille.
Ce matin, le temps est superbe et avec Laurent, nous nous équipons pour notre première balade. Il fait -18° et franchement je suis agréablement surprise, je n’ai pas froid. Nos vêtements bien adaptés et l’air sec permettent de bien supporter. La lumière du soleil d’hiver sur la glace crée une atmosphère particulière, apaisante. Le village est tranquille, seul 400 habitants y vivent.
L’origine des maisons rouges provient de la ville de Falun où l’on a extrait du cuivre pendant près de 400 ans. Ces scories, un minerai qui contenait du cuivre et qui sous forme de mélange de pigments, a servi de base à cette couleur si typique.
Ski altai en Laponie suédoise
Ce matin, c’est Vincent qui vient nous chercher. Nous allons au centre équestre qui sert de départ aux deux activités. Nous partons en ski altai pendant que nos 4 compagnons de voyage montent à cheval.
C’est la première fois que nous faisons du ski altai. C’est un subtil mélange entre le ski de randonnée nordique et la raquette à neige. Le ski est court et large, il est facilement maniable. Le dessous est recouvert partiellement d’une peau de phoque qui permet d’avancer et de monter avec facilité. Ce sont des skis passe-partout, idéal pour les sous-bois de Laponie suédoise. Pour les descentes mêmes toutes petites, il faut bien maintenir son poids sur l’avant car sinon c’est la gamelle assurée. En effet, dès que le poids passe un peu sur l’arrière, seule la partie du ski qui n’a pas de peau de phoque reste en contact avec la neige et devient difficilement contrôlable. Dès la première petite descente, c’est la chute ! Ensuite on a compris l’astuce et nous sommes très rapidement à l’aise.
Nous longeons la rivière gelée, c’est absolument magique. Toute cette étendue de glace me fascine. De nombreuses stugas bordent les rives. La stuga c’est la maison de vacances à la campagne, beaucoup de suédois ont leur petite maison rouge au bord du lac. Ils viennent peu en hiver, c’est surtout l’été qu’ils en profitent.
Vincent est très bavard et nous raconte les forêts. Ici, on trouve principalement du sapin et du bouleau. Il y a des forêts sauvages et d’autres privées. On le remarque à la façon dont les arbres sont entretenus. Le bouleau quant à lui, se situe toujours près d’un cours d’eau. Entre les arbres, Vincent nous montre des traces d’élan, elles sont très profondes et très larges, l’élan peut s’enfoncer jusqu’au garrot.
Pour le déjeuner, nous retrouvons nos compagnons de voyage et nous partageons un bouillon de renne aux légumes en échangeant nos premières impressions.
Cheval en Laponie suédoise
Cet après-midi, c’est Floriane, une française installée depuis 4 ans en Laponie suédoise, qui nous emmène à cheval. Je n’en mène pas large car depuis mon opération à la tête il y a 3 ans, je ne suis pas remontée à cheval et cela ne m’est pas franchement conseillé. Floriane est très douce, elle m’équipe d’une bombe, me présente mon cheval, un petit islandais bien sympathique, je me sens en confiance et me décide à me mettre en selle. Avec toute cette neige, ce silence, on se sent protégé ! La balade à cheval est agréable, nous essayons le tölt (allure spécifique des chevaux Islandais, un galop stable qui offre un confort optimum même pour des cavaliers presque débutants), c’est plus facile que le trot. Par moment, les chevaux s’enfoncent jusqu’au garrot dans la neige.
Après cette première journée déjà bien riche, nous rentrons au camp de base pour le fika et le traditionnel sauna. Le fika est une véritable institution suédoise, c’est une pause pendant laquelle on boit une boisson chaude accompagnée d’un en-cas, le plus souvent sucré. C’est l’art du goûter suédois que nous adoptons très vite, le froid ça creuse ! Un thé et des biscuits nous accueillent.
Le sauna suédois, vrai moment de bien être
De retour au camp de base dans la pièce commune surnommée « Bruno » du nom du poêle à bois, nous nous changeons pour nous mettre en maillot de bain. Il faut maintenant sortir, faire une dizaine de mètres dehors pour rejoindre le sauna. Il faut se bousculer un peu car il fait toujours -15° dehors. Au sauna, la chaleur est sèche, il fait environ 80° et très vite, on se sent super bien. En Suède, deux éléments pimentent le sauna. Le premier est plutôt appréciable, il est en effet courant de savourer une bière très légère et très fraîche pendant le sauna.
Le second est de prime abord moins confortable puisqu’il faut, après avoir transpiré dans le sauna, sortir et de préférence se rouler dans la neige assez longtemps avant de revenir dans le sauna. Pour notre premier essai, nous ne ferons que nous asperger généreusement de neige. Surprenante mais agréable sensation de pureté surtout au retour dans le sauna où nous apprécions la vapeur générée par l’eau déversée sur les pierres chaudes… Il sera assez facile les jours suivants de se rouler dans la neige… Expérience à consommer sans modération ! Nous apprécions cette routine de bien-être et de purification.
Puis, c’est le retour dans notre maison où Loris nous attend avec une fabuleuse plancha de viande d’élan nature et fumé accompagnée d’un gratin dauphinois.
Initiation en chiens de traineaux en Laponie suédoise
Un départ tonitruant
C’est le grand jour, le moment tant attendu. Un rêve d’enfant…C’est la première fois que nous allons conduire notre propre attelage avec nos chiens.
Nous rejoignons le chenil équipé de notre kit pique nique et d’une peau de renne, nous sommes impatients. Les chiens aussi et il règne une ambiance incroyable. C’est Jo, un jurassien, guide et musher, qui nous accueille. C’est sa deuxième saison.
Nos traineaux sont prêts, les chiens attendent attachés sur une longue ligne de corde parallèle aux traineaux. Les chiens sentent le départ et sont très excités. Jo nous briefe rapidement et efficacement sur le maniement du traineau. Nous retenons les règles de sécurité en cas de chute et les ordres à donner :
- en avant les chiens pour démarrer et
- ooooh les chiens pour s’arrêter. Un o très long afin qu’ils comprennent qu’il faut commencer à ralentir.
Présentation avec les chiens de traineaux
Puis chacun est présenté à ses chiens. Les miens s’appellent Iggy et Zep, Liv et Nelson. Nous mettons les harnais à nos chiens tout en faisant connaissance.
Liv et Nelson, rapides, sont les chiens de tête. Iggy et Zep, plus costauds, sont les wheel dogs qui grâce à leur force entrainent le traineau. Il y a six traineaux, chacun avec quatre chiens et le traineau de Jo et Laura, aujourd’hui handler, qui a 12 chiens.
Laura commence à atteler les chiens à chaque traineau, ils sont de plus en plus excités et il faut bien garder les pieds sur le frein. Et même ainsi, le traineau fait des soubresauts tellement les chiens tirent. Les aboiements et hurlements montent en puissance, le stress nous gagne. Vais-je réussir à maîtriser le départ ?
Le dernier chien attelé, Laura et Jo détachent leur traineau et c’est parti. Je suis en deuxième position. J’attends qu’il y ait quelques mètres entre nous et je lève légèrement le pied, les chiens le sentent immédiatement. L’accélération au départ est surprenante puis très vite les chiens se calment et se mettent au trot. L’adrénaline aussi redescend. Il faut un court moment pour trouver la bonne position sur le traineau, caler bien ses pieds et la sensation de glisse est vite là.
Ce sont des moments incroyables. La première partie est à travers une forêt, le chemin est de la largeur du traineau, certains arbres sont proches de la piste. Les chiens gèrent cela comme des pros. Rapidement, on se sent à l’aise et on se laisse bercer par le traineau qui file sur la neige.
S’initier à la conduite du traineau
Nous évoluons pendant deux heures dans des paysages apaisant, concentrés sur la conduite de nos attelages. Par moment, l’un de mes chiens se retourne pour me signifier sans doute que je fais des erreurs de pilotage, petit stress de ma part ! Je me concentre sur la corde qui les relie au traineau qui doit toujours être tendu, ne pas faire d’à coups pour ne pas leur faire mal au dos. Puis les traineaux sont arrêtés pour un déjeuner trappeur. Chaque traineau est sécurisé par une ancre à neige et une corde attachée à un arbre. Les chiens ont droit à un snack, une boule de viande et de graisse de coco.
Pendant ce temps, Jo allume un feu sur la neige grâce à des morceaux d’écorce de bouleau, un allume feu très efficace. Il prépare un pytt i pana d’extérieur : poêlée de dés de viande, de lardons, de pommes de terre et d’oignons, accompagné par une soupe. Installés sur nos peaux de rennes, parfaitement imperméables, nous savourons ce déjeuner. La pause est courte car aujourd’hui il fait -18° et sans bouger le corps se refroidit vite.
Comme un musher en Laponie suédoise
L’après-midi, nous repartons pour une nouvelle cession avec un peu d’expérience et de technique. Nous abordons comme un musher des virages parfois très serrés, des descentes et des montées. Lors d’une montée, il faut aider les chiens en poussant le traineau et courir à côté. Nos poumons sont vite saisis par le froid. Nous rejoignons après 30km le chenil.
Les chiens sont plus calmes, ils ont faire leur boulot. Une fois détachés du traineau, nous leur enlevons leur harnais. Nous regardons leurs pattes et surtout entre les coussinets pour vérifier qu’il n’y a pas de bobos causés par la glace. Une crème grasse et épaisse permet de les soigner efficacement. Puis, chaque chien est reconduit dans son enclos respectif. Les chiens ont droit à une soupe très claire à base de poisson pour se réhydrater.
En fin d’après-midi, nous leur servons le repas du soir. Les portions sont calculées en fonction de chaque chien. Ils savent que c’est l’heure du repas et une vague d’aboiement s’empare de tout le chenil. La mixture à base de viande et de croquettes est vite avalée ! Au total, 104 chiens vivent ici. Ils sont tous attachants et bien dressés.
Une soirée en Laponie suédoise
Notre journée n’est pas finie ! Après notre traditionnel sauna, il est prévu de dîner à l’extérieur avec toute l’équipe. Le dîner se prépare autour du feu.
Nous apprécions un très bon plat de viande de rennes mélangée avec des cèpes de bordeaux et des airelles ramassées dans les bois autour de Flarken durant l’été, des haricots verts et des pommes de terre bio du voisin maraicher. Mais le dîner se termine assez tôt car les températures sont basses et vers 21h15, nous abandonnons la partie à – 25° pour rejoindre la tiédeur de notre maison !! Et l’autre bonne raison est que l’application My Aurora Forecast qui indique la probabilité de voir des aurores boréales, n’annonce rien ce soir.
Immersion dans une ferme à rennes
Ce matin, sur la rivière glacée qui longe la route, nous apercevons un élan. Il court sur la glace de son pas chaloupé. Toujours accompagnés de Vincent, nous partons à la rencontre de Börje. Börje est éleveur de rennes, il gère les 1500 bêtes de sa famille. Il est Sami. Les samis sont un peuple indigène d’Europe du Nord répartis sur la Norvège, la Suède, la Finlande et la Russie. Ils pratiquaient un mode de vie nomade et survivaient grâce à la chasse, la pêche et l’élevage de rennes. Ici, pas de folklore traditionnel, ni d’habit traditionnel, Börje vit dans une maison à Malå et nourrit ses rennes en motoneige.
Par contre l’immersion dans le troupeau est totale, nous l’accompagnons pour nourrir les rennes. Chaque jour, il distribue 2 tonnes de « croquettes végétales » et nous donne plein d’explications très enrichissantes. Cette année est un peu particulière, le sol est trop glacé et l’accès au lichen est réduit, les rennes ne peuvent donc pas trouver de nourriture. Il est préférable de les regrouper pour les nourrir même si cela revient très cher car dans le cas contraire, le cheptel pourrait perdre 30% de sa population s’il restait en liberté comme les autres années. Après cette belle matinée, nous sommes invités à manger chez Börje, des sandwiches chauds type kebab à la viande de renne. La journée continue vers l’île aux cabanes.
L’île aux cabanes en Laponie suédoise
Ce matin, nous avons mis quelques affaires et un sac à viande en polaire dans des sacs étanches pour passer la nuit dans les cabanes sur l’île située à Gisstrasket. Dans l’après-midi, nous passons au supermarché pour acheter quelques provisions. À la nuit tombée, Vincent qui nous accompagne, gare le minibus sur le bord de la route. Les deux pulkas sont chargés du matériel, de nourriture et de nos sacs. Chacun chausse ses skis altai et lampe frontale sur la tête, nous partons en file indienne à travers la forêt. Le poids des pulkas accentue la difficulté. Malgré tout, les passages dans les sous-bois sont bien gérés. Puis nous arrivons sur le lac gelé, l’instant est magique. Nous progressons dans la nuit vers notre île. Les dernières lueurs du jour accentuent l’immensité du lac gelé et créent une ambiance particulière.
À peine arrivés, nous allons creuser un trou dans la glace pour récupérer de l’eau pour la cuisine avec notre tarière. Nous creusons un trou d’environ 50cm pour atteindre l’eau. Puis, il faut allumer les poêles dans les cabanes. Car même avec le duvet grand froid, un peu de chaleur en plus sera la bienvenue. Un sauna, le dîner et nous nous glissons dans nos duvets.
Ski altai sur un lac gelé
Au petit matin, Laurent rallume le poêle et nous nous levons un peu plus tard, dans une cabane bien chauffée, quel luxe ! Ce matin, chacun peut choisir son activité. Nous décidons de partir tous ensemble pour une grande balade en ski altai pour rejoindre l’endroit où se jette le lac dans une petite rivière à moitié sous la glace.
Nous progressons d’île en île sur cette immensité glacée. La glace me fascine. C’est dingue de progresser à ski sur cette couche glacée. Une petite couche de neige la recouvre et nous filons sur nos skis altai.
Séance de pêche blanche
Nos amis continuent la balade et nous décidons de rentrer pour tenter la pêche blanche.
Armés de la tarière, d’une peau de rennes et d’une courte canne à pêche, nous retournons au trou d’hier. Repercer la glace est facile, le trou est recouvert seulement d’une fine pellicule de glace.
Nous nous installons sur notre peau de renne, Laurent équipe sa canne d’un vers fluo jaune en mousse et je m’offre une petite sieste en attendant le poisson…Peu de temps après, ça mord, une perche est prise. Nous la remontons le temps d’une photo avant de la remettre à l’eau.
Sortie sportive en chien de traineaux en Laponie suédoise
C’est une nouvelle sortie en traineau à chiens qui nous attend pour notre dernier jour. Aujourd’hui, c’est Laura et Fabien, propriétaire de Flarken Adventure, qui nous accompagnent. Mêmes consignes et un départ dans une ambiance tonitruante pour 40km. Il a neigé la veille et le décor est féérique. Les traineaux glissent à travers les forêts de sapins et de bouleaux.
Nous ouvrons un passage dans la poudreuse, c’est magique. Les chiens sont extrêmement courageux, ils s’enfoncent jusqu’au garrot et ne lâchent rien. Ils ont l’air d’apprécier autant que nous, c’est fabuleux. La pause déjeuner est dans une petite cabane qui surplombe la rivière glacée.
L’après-midi continue dans la même ambiance. Par moment, les chiens lèchent la neige pour se réguler. Iggy et Zep, deux frères, se font comme des bisous pour s’encourager quand l’un deux a une petite baisse de régime. Je me sens en osmose avec mes chiens. Je savoure ces moments intenses et les gravent dans ma mémoire. Notre équipage rentre au chenil heureux et satisfait. Même rituels aux chiens et pour nous ensuite petit fika et sauna !
Cette semaine en Laponie suédoise a été incroyable. J’ai adoré ces immensités glacées, j’ai apprécié le froid et je n’ai pas eu froid ! Et plus que tout, j’ai aimé conduire mon attelage et les randonnées en ski altai.
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Magnifique et insolite reportage qui donne vraiment envie de suivre vos traces dans les immensités glacées !!! Sublime, bravo ! Merci pour le dépaysement 🙂
Je suis ravie que tu aies pu t’échapper avec nous le temps d’une lecture …
Un grand bol d’air très frais ! Fascinant et totalement dépaysant .
Oui on a vraiment l’impression d’être hors du temps, c’est une belle expérience.
Hello,
Je dois dire que la Laponie est un endroit que je rêve de voir depuis que je suis petite. Le sauna suédois est une activité qui me plaira bien, je pense.
Bonjour Fleur, Merci pour ton commentaire. J’espère que tu auras l’occasion d’y aller pour apprécier les traditions suédoises.