Après notre périple hors du temps dans les montagnes du Nord du Vietnam, nous découvrons la bouillonnante Hanoï. C’est un changement de décor radical.
La ville d'Hanoï
Notre hôtel est situé dans le centre historique d’Hanoï, nous pouvons donc tout faire à pied.
Hanoï est une ville bouillonnante avec ses 6 millions de scooters, 1 million de voitures et 9 millions d’habitants. Chaque mètre carré est optimisé.

La vieille ville est très sympa, c’est un vieux quartier chaotique, où les rues étroites sont plus ou moins regroupées par type de commerce. Les rues, souvent connues sous le nom de « Hanoi 36 rues et corporations« , portent des noms inspirés des produits vendus autrefois : métal, or, bambou, bois, lampions, soie…




Hanoï est légendaire pour ses « maisons tubes ». Une maison tube ne s’étend souvent que sur une trentaine ou une cinquantaine de mètres carrés, avec une largeur de trois mètres, même deux et une longueur d’entre dix et vingt mètres. Les Hanoïens redoublent d’ingéniosité pour rendre cet espace si étroit le plus fonctionnel possible. Chaque maison tube est divisée en différents compartiments qui servent tous les besoins de la famille, destinés aux activités quotidiennes de la famille qui l’occupe. On se demande comment tiennent ses bâtiments si haut avec une base si étroite.
La vie se passe donc principalement à l’extérieur, les habitants vivent sur le trottoir, font sécher des vêtements, lavent la vaisselle, en passant par faire la cuisine ou bavarder avec les voisins…

Les maisons sont étroites, car à une époque la taxe était calculée par rapport à la largeur de votre maison. Donc plus on faisait étroit, moins on payait !
Les quartiers anciens, avec leurs bâtiments baroques et leur architecture coloniale, se marient parfaitement avec les structures modernes. Cette ville charme par son ambiance ancienne et sereine. Le modernisme se conjugue avec le passé et la culture.




Notre guide connait bien la ville et nous emmène goûter une spécialité d’Hanoï, le Banh Ran. C’est de la farine de riz avec des haricots mango, le tout caramélisé. C’est super bon et ça ressemblerait presque au kouign-amann (dessert breton dégoulinant de beurre et de sucre qui est une pure merveille).
Nous déjeunons et dînons dans un des nombreux restos installés sur les trottoirs. Nous sommes installés sur de petits tabourets en plastique face à une petite table en plastique, j’insiste sur le terme « petit » car c’est vraiment ça. On ne sait pas où mettre ses jambes. Laurent a droit à deux tabourets parce que la dame craint qu’il casse son matériel !



Nous passons bien sûr dans la rue célèbre du train, la « Hanoï train street ». Le chemin de fer à voie unique qui traverse les rues du vieux quartier d’Hanoï existe depuis le XXe siècle, pendant la période coloniale française. Depuis de nombreuses années, le chemin de fer circule dans la capitale, se mêlant tranquillement au rythme de ce lieu. Il y a plus de 10 trains qui passent tous les jours alors que les voies ferrées d’Hanoï ne sont qu’à environ 1-2 m des maisons et des gens. Le déplacement est donc difficile parce que les rues de ce « village ferroviaire » ne sont assez larges que pour les piétons ou les motos. Les voitures ne peuvent pas y accéder.



La baie d’Halong terrestre
Ce matin, nous quittons la vibrante Hanoï pour rejoindre la baie d’Halong terrestre. Cette partie du Vietnam attire de nombreux touristes du monde entier et nous ne sommes pas tout seuls !
Nous passons très rapidement à Hoa Lu, l’ancienne capitale du Vietnam, un bel ensemble, mais chaque groupe a un guide qui braille dans son micro et c’est une vraie cacophonie !
Ensuite, notre guide nous propose un tour en barque pour admirer les paysages karstiques. Nous embarquons donc à Tam Coc à un endroit soi-disant moins prisé. Les barreurs ont la particularité de ramer avec leurs pieds, le mouvement est très particulier. Les paysages sont sympas.

Après notre débarquement, nous enfourchons des vélos, cette partie est plus sympa, car il y a nettement moins de monde. Nous roulons sur de petits sentiers entre les rizières et au milieu de ces rochers karstiques. Chaque maison essaye de profiter des touristes et a donc installé un petit café. Des transats sont installés face aux rizières.
En fin de journée, le temps devient très nuageux et lourd, un gros orage éclate et nous décidons de rester dîner à l’hôtel. Nous profitons de ce joli hôtel décoré avec soin.


La baie de Lan Ha
Ce matin, nous rejoignons Hai Phong et prenons un ferry pour l’île de Cat Ba.
C’est d’ici que nous embarquons sur notre jonque pour la baie de Lan Ha. Cette baie est située à une quinzaine de kilomètres au sud de la baie d’Halong, Les paysages sont similaires et les bateaux de touristes un peu moins nombreux.
Nous sommes 26 touristes sur notre bateau, français, anglais et australiens. Notre cabine, vue mer, est située à l’arrière du bateau. Nous partons avec le soleil et profitons de belles lumières.

Dans l’après-midi, des kayaks sont à disposition et nous allons faire un petit tour. Je suis déçue, car l’eau est vraiment sale, une fine couche visqueuse recouvre la surface et cela ne donne pas envie pour la baignade.
Nous passons du temps sur le pont à admirer ces paysages karstiques constitués d’environ 300 îles karstiques et effleurements calcaires.
Après une bonne nuit à bord, nous débarquons pour une balade à vélo, sans intérêt particulier avant de rejoindre notre chauffeur pour la suite de notre voyage.

