L’Okavango est notre terrain de jeu pour cet été 2016. Nous sommes amoureux de ce pays où nous sommes déjà allés plusieurs fois. 

Le camp dans l’Okavango

Après un vol pour Johannesburg en Afrique du Sud puis un vol pour Maun au Botswana, nous montons dans un avion plus petit direction le delta de l’Okavango, la piste de Seman.

Le vol est grandiose. On aperçoit tous les méandres du delta de l’Okavango et déjà des éléphants. Ce delta est incroyable, il se meurt dans les terres. C’est le seul au monde. 

Nous atterrissons sur une piste de brousse. En descendant, l’odeur du bush et la lumière nous explosent au visage, nous sommes bien dans la savane Africaine. 

Tabou, le guide, nous accueille. Une voiture safari nous emmène, nous croisons éléphants et girafes sur la piste.

Et ce n’est pas fini, nous embarquons sur un bateau à fond plat. Au détour d’un méandre, niché dans la végétation le camp apparait. L’endroit est magique. Après quasi 24h de trajet, nous arrivons, notre fatigue s’envole aussitôt face à ce lieu insolite et majestueux. C’est un privilège incroyable d’être ici. 

Nous avons à peine le temps de nous poser que déjà nous repartons et cette fois-ci à cheval. Juste une courte balade pour voir si le cheval nous convient. Un buffalo nous observe.

Un safari à cheval

La déconnection est rapide : pas de wifi, pas de réseau, pas de contraintes, pas de soucis, on se laisse vivre et on redécouvre une vie simple en connection avec la nature. Théo, 15 ans, a lâché son portable. 

Au levé du jour, nous sommes réveillés par le morning tea et surtout par les singes Vervets qui lancent des fruits sur notre tente. On sort voir. Ils semblent se moquer de nous devant nos têtes pas réveillés. 

Nous partons à cheval tous les trois avec Tabou, notre guide et Emdi, le guide back up. Pour ces quelques jours à Macatoo Camp, nous sommes accompagnés par Mathieu Mondoulet, journaliste reporter de Hémisphère Média Production auquel TF1 a commandé un reportage.

Au début, c’est un peu déroutant de le voir nous suivre partout avec sa caméra. On va vite l’oublier devant la beauté des lieux. Laurent, la star du reportage, est plus sollicité que Théo et moi.

Nous retrouvons Mathieu qui nous suit en bateau pour les prises de vue. On fait plusieurs passages au galop dans l’eau face à la caméra. C’est excellent de galoper dans l’eau. Les chevaux semblent eux aussi y prendre du plaisir. 

Nous traversons des bras du delta où l’eau est haute. Mon cheval, Simba, n’a plus pied et nage. La sensation est extra, j’essaye comme je peux de rester sur son dos.

L’eau est omniprésente et la bretonne que je suis est aux anges. On croise beaucoup d’éléphants et de buffalos. Ils sont toujours dans l’eau et se régalent des herbes. Impalas et bush gazelles sont elles aussi partout. La faune est riche et c’est un vrai régal.

Pour le déjeuner, nous retrouvons les autres cavaliers du camp. La table est dressée sur une plateforme dans un arbre. Une coupe de champagne nous attend. On croit rêver….

En fin de journée, nous repartons à cheval. Chaque sortie à cheval est unique. Dès la sortie du camp, on croise un gros troupeau d’éléphants. Une éléphante ne nous laissera pas passer. Elle va nous faire peur en barrissant et en faisant des charges d’intimidation. C’est parce qu’elle est enceinte qu’elle réagit de cette façon nous dit Tabou. On fait un détour. 

Plus loin, cinq girafes profitent de la fraîcheur de la fin de journée. On va galoper quelques instants avec elles. C’est incroyable. On semble tout petit à côté. Regarder une girafe au galop c’est un drôle de spectacle, on a l’impression qu’elle va s’emmêler avec ses si longues pattes.

Dans ce delta où l’eau est partout, l’approche à cheval des animaux est top car on peut les suivre facilement. Les animaux sauvages ont l’habitude de croiser ces chevaux qu’ils assimilent sans doute à des zèbres. Et nous dessus, on fait un ensemble avec le cheval. Ils ne nous sentent pas vraiment. 

Safari en bateau dans les bras de l’Okavango

Nous partons à la découverte du delta en bateau pour une partie de pêche.

La pêche est juste un prétexte. Il y a peu d’eau cette année dans le delta et les poissons sont rares. On observe des girafes, des hippopotames et des buffalos.

Les lumières de fin de journée sont grandioses. La panoplie de rouge, orange, jaune…est époustouflante. La boule de feu envahie la savane pour les derniers instants. Nous rentrons au camp pour un dîner sous les étoiles.

Safari à pied

Nous partons ce matin pour une découverte à pied de la savane. C’est une approche différente. On découvre l’utilité de certaines plantes, des histoires liées à des plantes. L’arbre à buffalo par exemple, d’un côté, la branche veut dire :  » N’oublis pas d’où tu viens » et de l’autre côté :  » Suis tes rêves ». Tout un programme…On en apprend beaucoup sur les traces et cacas d’animaux. Théo est passionné. 

Cette termitière a plus de 100 ans. C’est ce qui fait tous les îlots du delta.

L’Okavango vu du ciel

Début d’après-midi, la quiétude de la savane à l’heure de la sieste est perturbée par le bruit de l’hélico qui vient chercher Laurent, Théo et Mathieu. 

Je pars à cheval avec quatre guides. Nous sommes cinq cavaliers, c’est le nombre idéal pour des prises de vues.

Nous partons en éclaireur et très vite on rencontre deux éléphants. L’hélico décolle et nous survole. Nous partons au galop avec ces deux éléphants, c’est un instant absolument magique. Nous sommes au galop, l’eau éclabousse nos visages, on a la sensation de vivre un instant hors du commun. C’est comme dans les documentaires qu’on voit à la télé et là c’est nous.

Les deux éléphants stoppent, nous aussi. L’un deux s’approche de nous, fait une intimidation en agitant ses oreilles. Nous sommes à 10 mètres de lui. On tient nos chevaux. Je suis avec quatre guides expérimentés et n’ai aucune crainte. Je me dis qu’il ne va pas charger. Et l’instant d’après, tout va très vite, l’éléphant barrit, agite, tape sa trompe et nous charge. Je suis subjuguée et impressionnée. L’éléphant arrive à toute vitesse sur nous. Nous réagissons aussi vite et partons au galop dans la direction opposée. Belle montée d’adrénaline.

Pas le temps de se reposer, nous repartons pour un galop endiablé les sabots dans l’eau avec un troupeau de cobes de Lechwe. Elles partent dans toutes les directions et nous les suivons en zigzagant derrière elles. 

Ces gazelles sont adaptées pour le delta. Les cobes de Lechwe ont leurs sabots longs, pointus et écartés, ainsi qu’une abondante sécrétion cutanée huileuse qui enduit leurs poils pour s’adapter à cette vie semi-aquatique. 

Nous confirmons que la Terre est ronde, merci la gopro !

Dans l’hélico, Laurent et Théo se régalent. Ils survolent le coeur du delta : îlots de verdure avec des palmiers, chemins d’animaux empruntés par des éléphants, des buffalos, des girafes… On voit bien les hippos en transparence dans l’eau. Et le pilote part en piqué, vol en rase motte au-dessus de l’eau, slalom entre les arbres, sensations garanties.

Ici, la nature est omniprésente, les sorties à cheval sont toujours remplies d’aventures. Les chevaux sont toujours prêts à partir au galop avec les animaux, ils connaissent et aiment ça. Pour un cavalier, c’est comme un rêve ici.

Et pour terminer les coulisses du reportage en images. Ce reportage est passé le dimanche 17 juillet 2016 au journal de 20h sur TF1. Malheureusement le replay n’est plus disponible.

Vous avez envie de faire comme nous ?  

Partez avec Cheval d’Aventure.

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